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Mathieu Dacheville : Qui sont les fondateurs dirigeants du groupe ?

L’homme de la lumière et actuel PDG du groupe FDR, Mathieu Dacheville résume son histoire « J’avais la passion et l’envie d’entreprendre. J’ai rapidement identifié la nécessité d’être au quotidien sur le terrain afin de pouvoir m’épanouir professionnellement et d’être au contact direct de la clientèle afin de lui proposer des moments conviviaux et les produits qui me plaisent. Je suis issu d’une famille d’entrepreneurs et n’avais donc pas peur de me lancer… Le secteur de la restauration m’est apparu comme une évidence pour se lancer rapidement à son propre compte et développer un concept déclinable… »

Mathieu devient en un temps record chef de rang dans la prestigieuse Auberge Bressane de Paris, qui invite ses clients à se ressourcer dans un cadre rustique et moyenâgeux, puis directeur du Chalet de l’Oasis, un lieu où se retrouvent les incontournables de la guinguette, une thématique qui transporte et fait vivre au client quelques heures de détente et d’évasion. Après ces deux expériences où la restauration se met en scène, Mathieu Dacheville avait déjà en « arrière-plan » de carrière un projet de restauration à thème, celui d’une ambiance de Chalet d’altitude savoyard et de tous les mets délectables qui vont avec… Sylvain Breton est l’ami d’enfance de Mathieu. Ensemble ils ont vécu les vacances en montagne, en hiver et fait des projets d’enfants. Il est rare que les projets de l’enfance se réalisent mais cette fois-ci, c’est le cas. Les 2 amis vont affiner et valider par le concret un concept qui leur plait à tous 2 et pour lesquels ils sont prêts à se battre. Chacun sa partie : Mathieu est le restau-créateur et Sylvain le développeur, l’homme du marketing digital et aujourd’hui de la franchise.

Le restaurant à thème ? oui. Et les spécialités savoyardes : Yes !

Créer un restaurant à thème, c’est le moyen de dépasser le simple fait de déjeuner ou dîner…C’est surtout un moyen de «  »raconter une histoire » », d’approfondir une idée et d’en faire un concept. Cela se traduit par un ensemble de signes que l’on trouve dans la communication, la décoration, dans la cuisine ou à travers les personnes qui animent les lieux.

Pourquoi les citadins aiment-ils ce type de restaurant ?  Parce ce que c’est pour eux le moyen de s’évader de leur quotidien et de se retrouver dans un contexte tout à fait particulier, qui leur permet d’oublier leur passé immédiat pour passer un moment de vacances, un moment différent, ici et maintenant. C’est ainsi qu’ils  garderont un souvenir inoubliable de leur repas, contrairement à d’autres passages dans des établissements plus banals qui ne leur laisseront même pas forcément le souvenir d’y avoir mangé.

Pour les Fondus de la Raclette, Mathieu veut que ses clients aient un souvenir inoubliable de leur passage dans son restaurant. Pour cette nouvelle aventure il choisit sans surprise une thématique à connotation « plaisir » déjà bien ancrée dans les esprits et popularisée par les sports d’hiver : celle d’une tradition montagnarde, les plats festifs que les savoyards ont créés autour du fromage et autres charcuteries fumées…

Les salles des restaurants, équipées de tables en pierre où sont intégrés des grills, permettent par exemple au client de cuire lui-même sa viande en brasérade à la cuisson voulue. Cela fait partie du concept : impliquer le client dans son propre repas de manière ludique et, quand un groupe d’amis se retrouve pour une fondue, forcément ces manipulations culinaires donnent lieu à un joyeux brouhaha qui anime le repas. L’atmosphère chaleureuse et la sensation de plaisir partagée est une part importante du concept.

  • Un positionnement unique

Ce qui distingue les restaurants Les fondus de la Raclette des autres restaurants à thème, c’est que leur positionnement est unique et basé sur l’expérience client. Cette expérience client résulte d’un ensemble de facteurs positifs et notamment les aménagements des restaurants, qui rappellent l’atmosphère ultra-conviviale du chalet ou de la maison, où l’on a devant soi les petits poêlons (caquelons) pour tremper, perdre son morceau de pain et se régaler en s’amusant.

Le dirigeant du groupe considère qu’il y a un gros potentiel de croissance pour le concept qu’il a validé et implémenté, depuis quelques années, car sur le marché actuel, il existe peu d’offre gastronomique mettant à l’honneur les spécialités savoyardes, à un prix très abordable pour une belle qualité de produits.

Les fondus de la franchise ! Heu, pardon, de la raclette

Le groupe FDR a récolté un beau succès avec ses deux premiers bistrots savoyards. C’est à partir de la création du 3ème restaurant que l’idée de la franchise s’est précisée, car tous les éléments de gestion et d’organisation mis en place pour les premiers restaurants ont été le moyen de modéliser le concept des Fondus de la raclette.

A partir du moment où le business model existe, il n’est pas incongru d’imaginer la possibilité de dupliquer la formule. Mathieu Dacheville et Sylvain Breton ont donc mûri leur réflexion sur le développement de leur concept, parallèlement à l’expansion de la notoriété des restaurants existants, implantés à Paris.

Le Groupe est actuellement en plein travail de développement d’un réseau de commerce associé, avec une première participation au salon de la franchise en 2017. L’essaimage du concept est envisagé dès maintenant, en 2017 et des discussions sont d’ores et déjà en cours pour de prochaines « premières » ouvertures à Londres et à Bruxelles. Le principe est le même que pour la France, créer des établissements dont le concept pourrait se résumer ainsi : accueil chaleureux,  cadre typique, produits de qualité, le tout pour un prix tout petit !

  • Objectif : 10 restaurants supplémentaires ouverts en France d’ici 2020

Bien sûr l’Europe est un objectif à termes, mais les 2 entrepreneurs souhaitent booster le développement des implantations en France, en commençant par des villes du nord.

D’ailleurs, Sylvain Breton, cofondateur de l’enseigne, confirme la ligne conductrice du développement. « Nous commençons à prospecter dans le nord de la France et ciblons principalement les grandes villes étudiantes (Rouen, Le Havre, Rennes, Nantes…), où nous souhaitons recruter nos premiers franchisés. Pour les trois prochaines années, nous visons l’ouverture de dix nouveaux restaurants en France. Comme les frontières ne sont pas, à notre avis, un handicap pour les amateurs de fromages de montagne et de produits fermiers, nous avons mis à notre programme immédiat l’implantation de notre enseigne à Londres et Bruxelles ».

Les produits

Mathieu Dacheville reprend la parole pour parler des produits qu’il utilise dans ses restaurants et de l’importance qu’il leur accorde. «Nous sommes très soucieux de la qualité des produits qui font la renommée de nos restaurants depuis plus de 10 ans ; nous souhaitons garder cette qualité et insister pour l’obtenir dans tout ce que nous mettons sur la table des clients ».

Mathieu s’est attelé dès le début de ses activités à aller à la rencontre des exploitants savoyards, notamment pour la fourniture du fromage par la coopérative du Val d’Arly, avec qui il a créé un partenariat durable et actif.

La coopérative fruitière du Val d’Arly regroupe environ 70 producteurs qui s’engagent à  favoriser les productions locales. Les acteurs de l’agro-alimentaire des montagnes de Savoie savent qu’il est difficile d’y travailler, car l’environnement est dur et pour cela, la coopérative a choisi de tendre vers l’excellence par la qualité de ses produits, en mettant l’homme au cœur des décisions. C’est sur ces valeurs que la coopérative s’est développée et ce sont d’ailleurs ces valeurs que les dirigeants des restaurants FDR partagent, un point positif qui a également été fondateur du partenariat entre les 2 entités.

Si l’on ne va pas en vacances dans les montagnes des alpes du nord, on peut quand même avoir la sensation de griserie de la montagne à Paris (sans abuser sur le vin chaud) car on retrouve au restaurant les produits de la coopérative, issus directement des fermes montagnardes : Reblochon, Beaufort, Fondant d’Arly, Tomme de Savoie, Raclette de Savoie, yaourts et faisselles….

Les clients

Et si l’on n’est pas encore convaincu par les Fondus de la raclette, faisons un petit tour sur le web pour voir ce qui se dit :

« Voilà un bistrot savoyard bien connu des Parisiens. Spécialisé dans les fondues, le choix de raclettes est tout de même assez conséquent : une raclette de 130g pour le midi, une super raclette pour le soir ou même une raclette grisonnante, à base de viande de grison. Et à 12€ le plat en moyenne, on aurait tort de s’en priver. »

La quantité est également au rendez-vous et c’est le ventre plein que l’on repart du bistrot savoyard… Et les commentaires des clients sont globalement positifs :

« Nous avons été très bien accueillis et servis dans ce très bon restaurant de quartier. Cuisine savoyarde simple, goûteuse et généreuse car les pommes au four sont à volonté. Nous reviendrons avec plaisir »

«Le service est top et les plats que nous avons pris (fondue de camembert, burger savoyard et la fondue au chocolat) étaient excellents! Nous reviendrons »

Et merci à Marina, du blog la Seinographe, qui n’hésite pas à exprimer le plaisir qu’elle trouve dans les restaurants FDR :

«  »Je vous en parlais déjà dans mon TOP 5 mais figurez-vous qu’il y a du nouveau, de nouvelles adresses mais aussi une nouvelle carte très alléchante avec toujours des produits de première qualité venus tout droit des montagnes de la Savoie avec des saucissons et de la charcuterie fabriqués dans la plus pure tradition régionale, des fromages savoyards triés sur le volet via la coopérative du Val d’Arly et des vins AOC vraiment bien sentis de la famille viticole Jean Perrier & Fils.

Ajouter à tous ces bons produits une ambiance chaleureuse digne d’un chalet niché en hauts des pistes, des desserts gourmands faits maison et une addition super light, voilà de quoi combler les gourmands les plus exigeants.

A noter, leurs fondues à la truffe et aux morilles qui sont à tomber !